Les associations de consommateurs tirent la sonnette d’alarme ! Et pour cause, notre alimentation contiendrait une présence importante de mercure et d’arsenic. Dernièrement, ce sont les ONG FoodWatch et Bloom qui ont crié au scandale en révélant la présence d’une quantité alarmante de mercure dans le thon.
Pour rappel, le thon est le poisson de mer le plus vendu sur le continent européen avec 49 kg de consommation en moyenne et par personne uniquement en France. Cependant, il n’est pas le seul incriminé, car d’autres aliments de notre quotidien contiendraient d’autres poisons.
Du mercure dans certaines espèces de poisson !
Deux ONG affirment que 100 % des boîtes de thon en conserve disponibles sur le continent européen sont contaminées au mercure. De plus, depuis quelques mois, d’autres aliments couramment consommés sont également pointés du doigt par ces mêmes organisations et des associations de consommateurs en raison de leur forte teneur en mercure. C’est notamment le cas des fruits de mer, des crustacés, ainsi que de différentes espèces de poissons de mer, comme le montre cette étude du 29 avril 2024.
La Biodiversity Research Institute (BRI) et ses partenaires ont effectué 26 000 prélèvements dans la plupart des zones de pêche autour du monde. Le verdict est sans appel : il déconseille fortement la consommation de cinq espèces de poissons : l’espadon, le maquereau roi, le thon rouge du Pacifique et le marlin.
Quant au merlu et le mérou, ils ne devront pas être consommés plus d’une fois dans le mois, c’est aussi le cas pour le thon. Quant aux petits poissons comme les sardines, le bar et les anchois, ils ne devraient pas être consommés plus d’une fois par semaine.
D’autres aliments contaminés au mercure et à l’arsenic et dont nous ignorions l’existence !
Pourtant, le poisson n’est pas le seul aliment contaminé. Le magazine 60 millions de consommateurs a publié en janvier 2024 une enquête sur le riz. Cette dernière a révélé que ce féculent était contaminé aux pesticides pour 15 à 40 produits testés, à des niveaux ne dépassant pas la limite maximale autorisée.
Le riz basmati produit dans le sous-continent indien est le plus contaminé aux pesticides. Ces substances peuvent provoquer des dégâts irréversibles sur la santé, notamment des cancers et des problèmes de stérilité. D’autre part, le riz présente un risque de contamination à l’arsenic, car il absorbe naturellement l’arsenic présent dans le sol et dans l’eau utilisée pour l’irrigation. C’est ce qu’a démontré cette récente étude d’avril 2024.
D’autre part, les champignons poussant près des eaux et des sols contaminés, présentaient du cadmium, une substance cancérigène et toxique pour la reproduction. Pour éviter toute contamination, le site du service public préconise un « un lieu de cueillette loin des sites pollués (bords de route, les aires industrielles, décharges, pâturages…), car les champignons absorbent les polluants auxquels ils sont exposés ». Le cadmium concerne les légumes racines, à l’instar des carottes et des pommes de terre cultivées dans des sols pollués.
Les produits laitiers et les viandes, notamment les abats, sont exposés, eux aussi, au cadmium s’ils ont été exposés à de l’eau contaminée ou bien proche des zones industrielles. On finit cette liste avec l’eau en bouteille qui ne fait pas exception puisqu’elle contient 100 fois plus de particules de plastique qu’estimé jusqu’à maintenant.
Comment se protéger ?
Pour protéger votre santé, privilégiez des aliments frais et de saison, lisez attentivement les étiquettes des produits que vous achetez et restez informé sur les rappels de produits. N’hésitez pas à consulter les sites des autorités sanitaires pour connaître les derniers avis et alertes. Une alimentation variée et équilibrée, ainsi que des pratiques de consommation éclairées, sont essentielles pour réduire votre exposition à ces contaminants.
