Vous en avez assez des entraînements chronométrés qui transforment chaque sortie en un test de performance ? Vous voulez courir sans contrainte tout en progressant ? Alors, voici le fartlek, une méthode suédoise aussi ludique qu’efficace. Exit les plans rigides, place à la liberté et au plaisir de courir !
Le fartlek, un jeu de vitesse sans contraintes
Derrière ce nom un peu étrange, qui signifie jeu de vitesse en suédois, se cache une approche ultra-flexible de la course à pied. Contrairement au fractionné classique, où l’on alterne des temps d’effort et de récupération strictement définis, le fartlek repose uniquement sur vos sensations.
Christine Luff, coach pour Very Well Fit, le résume bien : « Les intervalles travail-repos sont basés sur les sensations du corps. Avec l’entraînement fartlek, vous pouvez expérimenter le rythme et l’endurance tout en restant à l’écoute de votre corps ».
L’idée est simple : vous accélérez quand vous en avez envie, vous ralentissez quand vous en ressentez le besoin. Vous voulez sprinter jusqu’à cet arbre ? Allez-y ! Marcher un peu pour souffler ? Aucun problème. C’est votre ressenti qui dicte l’effort, et non un programme rigide.
Une approche qui casse la routine
Ce qui rend le fartlek unique, c’est son aspect spontané et ludique. Pas besoin de GPS, de montre connectée ou de programme détaillé : l’environnement devient votre terrain de jeu.
Randy Accetta, formateur de coachs de course, le décrit parfaitement : « C’est un entraînement ludique où l’on court vite, sans se soucier de la vitesse, et où l’on court lentement, sans se soucier de la lenteur. » Vous pouvez ainsi :
- Accélérer jusqu’au prochain lampadaire
- Changer de rythme au gré des morceaux de votre playlist
- Sprinter en montée et relâcher en descente
Cette approche casse la monotonie des sorties classiques et convient aussi bien aux débutants qu’aux coureurs confirmés. Moins de pression, plus de plaisir !
Pourquoi adopter le fartlek ?
Si le fartlek séduit de plus en plus de coureurs, c’est parce qu’il coche toutes les cases d’un bon entraînement :
- Amélioration de l’endurance : en jouant avec les allures, le corps s’adapte progressivement à l’effort.
- Gain en explosivité : les accélérations imprévues boostent les capacités musculaires et cardio-respiratoires.
- Moins de stress : en supprimant la contrainte du chronomètre, la motivation reste intacte.
- Adaptabilité totale : quel que soit votre niveau, cette méthode s’ajuste à votre forme du jour.
Amie Dworecki, coach en running, insiste sur l’effet positif du fartlek sur le mental : « Il s’agit d’une séance d’entraînement qui doit vous permettre de vous sentir bien et revigoré ».
Comment débuter sans prise de tête ?
L’avantage du fartlek, c’est qu’il ne demande aucun équipement particulier. Une paire de chaussures confortables et un parcours agréable suffisent. Voici quelques idées pour vous lancer :
Mode découverte : courez 1 minute rapidement, puis ralentissez pendant 2 minutes, et répétez sans pression.
Option musicale : accélérez sur les refrains de votre playlist et relâchez sur les couplets.
Course nature : utilisez les éléments autour de vous (un banc, un arbre, une montée) comme repères pour varier le rythme.
- Petit conseil : écoutez-vous ! Si vous sentez que l’intensité devient trop forte, ralentissez. L’important est de trouver du plaisir à courir, sans s’épuiser.
Si vous trouvez les séances de fractionné trop exigeantes ou si vous cherchez une nouvelle approche pour varier vos entraînements, le fartlek est une excellente option. Cette méthode remet au centre le plaisir du mouvement, tout en permettant de progresser efficacement.