L’huile de coco est un peu comme une star de cinéma : elle divise. En quelques années, elle est passée de « produit miracle » à « huile à éviter » selon certains experts. Mais qu’en est-il vraiment ? Entre ses défenseurs et ses détracteurs, il est temps de faire le point et de répondre à une question importante : faut-il l’éliminer de nos placards ? Marine Lorphelin, médecin et ex-Miss France, a récemment ravivé le débat.

Le côté obscur de l’huile de coco

L’huile de coco a tout pour séduire. Une odeur exotique qui transporte en vacances, une texture agréable, et des promesses à n’en plus finir : cheveux brillants, peau douce, et même… des dents plus blanches ! Mais en cuisine, c’est une autre histoire.

Marine Lorphelin, dans son livre « En pleine forme », tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle que cette huile est composée à 90 % de graisses saturées, soit une proportion bien plus élevée que dans le beurre ou l’huile de palme.

Et ces graisses, quand elles sont consommées en excès, peuvent contribuer à des problèmes cardiovasculaires. Et soyons honnêtes, ce n’est pas vraiment le genre de lipides qu’on veut inviter tous les jours à table.

L’experte en santé conseille donc de limiter son usage et de la réserver aux cuissons spécifiques, à très haute température. Mais elle va plus loin : même dans ces cas-là, l’huile de coco « appauvrit la valeur nutritive des aliments ».

Pourquoi on adore quand même l’huile de coco ?

Alors pourquoi cette huile reste-t-elle si populaire ? Parce qu’entre les influenceurs santé et les blogueurs food qui ne jurent que par elle, difficile de résister. Ajoutez à cela son côté « naturel » et « multi-usages » (des soins de beauté à la cuisine) et vous obtenez une tendance durable.

En cuisine, elle plaît aussi pour ses performances : elle ne fume pas facilement, donne un goût unique aux plats, et s’intègre parfaitement aux régimes spécifiques comme le keto diet. Mais faut-il pour autant fermer les yeux sur ses inconvénients ? Probablement pas.

Alors, on bannit ou pas ?

La réponse est non, mais… avec modération. Oui, l’huile de coco peut trouver sa place dans une cuisine bien pensée. Elle est pratique pour certaines cuissons et apporte une saveur inimitable à certains plats exotiques ou pâtisseries. Mais l’utiliser quotidiennement ou pour tout et n’importe quoi ? Ce n’est clairement pas recommandé.

L’essentiel, comme souvent en nutrition, c’est l’équilibre. Alternez les huiles en fonction de vos besoins, de vos recettes et de vos envies. Et surtout, gardez en tête qu’aucun produit, aussi tendance soit-il, ne doit être érigé en miracle.

Quelles alternatives privilégier en cuisine ?

Si l’huile de coco vous fait de l’œil, sachez qu’il existe d’autres huiles tout aussi performantes, mais bien meilleures pour la santé. L’huile d’olive est une championne incontestée. Parfaite pour les cuissons jusqu’à 200 °C, elle est riche en oméga-9 et regorge d’antioxydants. Un conseil : choisissez-la bio et de première pression à froid, pour profiter de toutes ses qualités.

Envie de varier les plaisirs ? Tournez-vous vers des huiles riches en oméga-3, comme l’huile de colza ou de noix. Ces dernières sont idéales pour assaisonner une salade ou relever un plat. Et si vous aimez l’originalité, pourquoi ne pas tester l’huile de noisette ou de cameline ? Non seulement elles sont délicieuses, mais elles font aussi du bien à votre cerveau et à votre cœur.

À propos de l'auteur

Mélissa Ait Lounis

Diplômée en biotechnologie et passionnée par le bien-être, j’adore écrire sur des sujets qui nous aident à mieux comprendre notre corps et à nous sentir bien au quotidien. Que vous soyez là pour trouver des recettes saines, des conseils fitness ou juste un peu d’inspiration, sachez que vous êtes au bon endroit !

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