Et s’il suffisait d’un petit geste simple pour perdre du poids, rester en bonne santé et vivre plus longtemps ? C’est exactement ce que suggère une règle alimentaire populaire au Japon, connue sous le nom de Hara hachi bun me. L’idée ? Ne pas manger à satiété, mais s’arrêter à 80 % de sa faim. Une habitude ancestrale qui soulève un engouement croissant parmi les amateurs de nutrition et de longévité à travers le monde.

Manger jusqu’à 80 % de sa faim : une pratique culturelle… et potentiellement révolutionnaire

Le Hara hachi bun me est un concept simple à comprendre, mais moins évident à appliquer. Traduite littéralement, l’expression signifie « manger jusqu’à ce que vous soyez rassasié à huit dixièmes ». Autrement dit, apprendre à reconnaître ses signaux de satiété et à s’arrêter avant d’être complètement plein.

Cette règle alimentaire se concentre principalement sur la quantité de nourriture ingérée, et non sur le type d’aliment. Au Japon, cette habitude est couramment pratiquée, notamment à Okinawa, une région réputée pour la longévité de ses habitants. Là-bas, les personnes consomment traditionnellement 1 900 calories par jour, bien en deçà des apports caloriques recommandés ailleurs. Le résultat ? Un IMC plus faible chez les personnes âgées et une prévalence moindre des maladies chroniques.

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Un appui scientifique et des résultats prometteurs

Alors, cette règle alimentaire est-elle réellement efficace ? Plusieurs études ont observé les effets de cette réduction calorique modérée. Il est prouvé que ceux qui appliquent cette règle consomment moins d’énergie et, souvent, un régime alimentaire plus équilibré. En effet, ils privilégient les légumes et consomment moins de plats à base de céréales raffinées.

En parallèle, des recherches indiquent qu’une réduction de 30 % des calories quotidiennes pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé, prolonger l’espérance de vie et favoriser une perte de poids saine. Les résultats sont clairs : une diminution des calories permet de perdre environ 0,5 à 1 kg par semaine, à condition de le faire de manière modérée.

Une méthode simple… mais pas anodine

Ce n’est pas une question de sauter des repas ni de se priver de manière excessive, mais de réapprendre à écouter son corps. Le Hara hachi bun me incite à reconnaître les signaux de satiété avant de se sentir complètement rassasié, un comportement de plus en plus difficile à adopter dans un monde où les repas sont souvent dictés par l’heure ou les portions préétablies.

Bien que l’idée soit simple, il est crucial d’adopter cette approche de manière réfléchie. Si vous souhaitez changer votre alimentation pour perdre du poids, il est conseillé de consulter un professionnel de santé afin de garantir que cela se fasse de manière saine et appropriée.

Le Hara hachi bun me pourrait bien représenter une révolution dans notre approche de l’alimentation. Loin des régimes restrictifs et des tendances alimentaires extrêmes, cette méthode repose sur une simple réduction modérée des portions, associée à une écoute attentive de ses besoins corporels.

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À propos de l'auteur

Mélissa Ait Lounis

Diplômée en biotechnologie et passionnée par le bien-être, j’adore écrire sur des sujets qui nous aident à mieux comprendre notre corps et à nous sentir bien au quotidien. Que vous soyez là pour trouver des recettes saines, des conseils fitness ou juste un peu d’inspiration, sachez que vous êtes au bon endroit !

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